La Grippe Espagnole de 1918 !

Les masques utilisés lors de la grippe espagnole: Mon actualité de ce jour ne sera pas une actualité originale. En effet, sas vous parler de Covid directement, cela m'a donné l'idée de vous remémorer une des dernières grandes épidémies précédentes : la grippe espagnole, il y a un peu plus d'un siècle, puisqu'elle s'est manifestée en 1918, sur la fin de la première guerre mondiale. Chacun aujourd'hui y va de ses "connnaissances " en matière de virus. Sur les réseaux sociaux, bon nombres d'internautes qui ont appris la science dans une vie meilleure, y va de son  petit commentaire, qui, si quelquefois, est proche de la vérité, bien souvent n'est qu'affabulation et exagération des "on dit que" faite sienne.

Quand à l'analyse de la politique menée, qui, je le reconnais n'est sans doute pas la pus vive à appliquer, il me semble que nos gouvernants sont aussi capables (ou pas) que dans les autres pays dans ce cas d'urgence sanitaire causée par un virus qui n'est pas plus connu, hélas, ailleurs que chez nous... Mais...ne dit-on pas que l'herbe est toujours plus verte dans le jardin de son voisin que sur son propre terrain ? L'histoire future le démontrera sans doute, et, quand à moi, je ne vous parlerai donc que d'histoire passée, avec les éléments cités, lus, entendus, au travers de lec lectures journalistiques (je remercie mon amie Claire pour la documentation qu'elle m'a fourni et qui m'est bien utile), et racontée par des témoins aujourd'hui hélas disparus. Ainsi, vous le comprendrez, je me contenterai de vous représenter les faits tels que décrits, en toute objectivité, n'affirmant que ce qu'il m'a été rapporté et non de mes propres connaissances.

Commençons donc à comprendre, voire à découvrir les faits, justement, exposés il y a plus d'un siècle sur la grippe espagnole de 1918. Cette grippe qui fit environ 40 millions de morts dans le monde, à la fin de la première guerre mondiale, ou beaucoup y avaient laissé la vie, et ou l'état de notre pays n'en n'était que plus affaibli ainsi que la force des vivants encore au combat, fût une des "crises sanitaires" la plus complexe à gérer. Comme tout nouveau virus, au printemps 1918, elle ne semblait que "grippette"...Cela vous rappelle-t-il quelque chose ? Puis l'épidémie a démarré à petite vitesse pour arriver à une pandémie de...trois vagues successives, "diluée" parmi les autres virus saisonniers et  les mutations qui s'enchainaient ont fait que ce virus là atteignit une transmissibilité de plus en plus importante, touchant toutes les tranches d'âge, et notamment les adultes jeunes autour de 20/35 ans, mais toutefois sans épargner les nouveaux nés, ni les plus anciens évidemment.

D'après Marine Benoit ("La grande faucheuse, comment la grippe espagnole a changé le monde" aux éditions Albin Michel), cette pandémie grippale serait dûe à une souche de sous type H1N1, et si les 35/40 ans avaient été bien plus éparngés, c'est qu'ils avaient peut-être déjà exposés à ce type de virus (H1N1) en 1889 (Russe...Vu dans Var Matin de ce jour...). Mais n'oublions pas que la proximité de nos jeunes personnes au fond des tranchées, à cette période a sûrement été pour beaucoup responsable de la contamination importante. Ainsi, cette maladie, amena les habitants du monde entier à des mesures aussi impopulaires que celles prises maintenant. Le fort nombre de disparitions et de cas "infectés" qui développaient de graves symptômes et défaillances physiques et morales, dura jusqu'au printemps 1919. Néanmoins, le derenier cas de cette grippe n'a pu être observé qu'en 1921...

Dans notre région, sur la côte d'Azur notamment, beaucoup d'ouvrages retracent l'histoire de cette triste époque, en l'occurence à Nice et ses alentours, ou plus de 1500 morts ont été recensés dont 25 % de soignants contaminés. Comme maintenant, la politique prend le dessus et les accusations contre le gouvernement vont bon train. La faiblesse des moyens hospitaliers sont mis en exergue, tout comme le système sanitaire est traité de moyenâgeux. Tout sera fermé : les écoles, les bars, les restaurants, les salles de spectacles, etc..pendant plusieurs mois. Personne ne sait combattre ce virus, pensant au départ, qu'il s'agissait d'une bactérie. Les rues sont désinfectées au grésil (aujourd'hui les écolos crieraient au scandale ! comme nous avons d'ailleurs pu les entendre lorsque les villes ont parlé de mettre des produits désinfectants dans les machines à nettoyer les routes et trottoirs...). Tout fût accusé ou soupçonné d'entretenir cette "infection" à commencer par les billets de banque, ou encore les journaux publics, comme aujourd'hui nous considéront suspects les boutons d'ascenseurs, les machines à cafés, ou encore les pompes à essence.

Bref, comme vous pouvez le lire, la situation d'aujourd'hui n'est pas loin de celle d'hier. A la différence que, hier, les générations sacrifiées mettaient la main à la pâte pour s'en sortir, tout comme les populations qui  considéraient que les gouvernants géraient mal cette situation ne les auraient toutefois pas accusé d'assassiner nos anciens... Evidemment, à l'époque, tout comme aujourd'hui, l'hygiène, les déplacements éloignés et nombreux et la proximité favorisaient la pérennité de ce virus, et chacun fût vite convaincu que, se laver les mains (et le reste !) se confiner le plus possible et ne plus aller dans des lieux sans le masque étaient les solutions les plus adaptées. Il s'avère aussi que la solidarité d'hier est loin et que l'individualisme et la surconsommation à laquelle on nous a habitués ne permet plus une amérioration de cet état, qui prive beaucoup de monde de liberté et le plonge dans une précarité dont nous nous serions bien passés.

Voilà pour aujourd'hui, et j'espère que vous serez nombreux à réagir à cet article, en me faisant parvenir vos remarques ou compléments d'informations que je publierais, en vous nommant par votre prénom, à sa suite. Pour cela, vous pouvez me joindre en cliquant sur "contact". Je vous parlerai une prochaine fois d'une autre grande épidémie...La peste, il y a 300 ans !

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